Formation SOFT SKILLS

La notion de « savoir-être » est différente de celle du « savoir » (les compétences techniques) et d’expérience ; le tout formant le « savoir-faire ». On parle dorénavant en « savoir-être » d’intelligence comportementale ou de soft skills (en anglais, littéralement « compétences douces »). Parmi ces qualités on trouve entre autres : la résolution de problèmes, la capacité à travailler en équipe, la prise de parole en public, la gestion du temps, des émotions et du stress, etc…

On se rend compte que le diplôme et le CV ne font pas tout. On cherche aussi à évaluer l’adéquation du candidat au poste sur le plan du savoir-être, de la culture et de la façon de travailler dans l’entreprise. Ces compétences comportementales suscitent de plus en plus l’intérêt des entreprises. 64 % des entreprises font de la polyvalence et de la capacité d’adaptation leur premier critère de sélection lors des recrutements, avant l’expérience professionnelle (60% des entreprises) et la formation (seulement 46% des entreprises). Ces « soft skills » seront à prendre en considération au moment du recrutement mais aussi quand on voudra faire évoluer une personne en interne vers un poste de manager ou vers un autre métier qui requièrent d’autres « soft skills ».

Toutefois, les « soft skills » ne font pas tout. D’autres critères comme la confiance en soi, l’estime de soi, la maturité psychologique, le niveau général, la pensée critique sont des critères du « vouloir-faire » et du « pouvoir-faire » à prendre en compte pour mesurer l’autonomie d’un collaborateur.